L’association « Zembalaculture » a lancé officiellement son projet dénommé « FUSSON » ce vendredi 12 mai 2023, à Ouagadougou. Ledit projet vise à encourager la musique de recherche, la valorisation par la qualité du métissage sonore, l’exportation et le rayonnement de la culture burkinabè. Il s’agira de mettre 4 virtuoses en résidence de création afin de réaliser un album de 8 titres sous forme de compil.
« FUSSON », c’est ainsi que s’intitule le nouveau projet de l’association « Zembalaculture ». C’est le vendredi 12 mai 2023, à Ouagadougou que s’est déroulée la cérémonie de lancement officiel du projet. «Fusson », qui veut dire fusion de son est un projet de résidence de recherche et de création musicale.
À entendre le coordonnateur du projet Maxime Compaoré, l’activité a pour objectif d’encourager la musique de recherche, la valorisation par la qualité du métissage sonore, l’exportation et le rayonnement de la culture burkinabè. « Le projet permettra de mettre 4 virtuoses en résidence de création afin qu’ils puissent réaliser un album de 8 titres sous forme de compil. Pour ce faire, les activités du projet se déclinent en 6 étapes, à savoir un temps d’écriture pour les compositions et choix des thèmes, une autre période dédiée à la répétition et l’orchestration avec les musiciens percussionnistes et instrumentistes modernes. Toujours au nombre des étapes, il y aura également un temps de séances studio avec l’intervention des arrangeurs et du formateur en technique vocale… », a-t-il fait savoir. Puis d’ajouter que Fusson contribuera fortement à l’avancement des industries culturelles et créatives par la production, la promotion et la commercialisation de bien culturel qui est la musique.
C’est durant 11 mois de travaux, que les bénéficiaires du projet auront le privilège d’apprendre aux cotés de professionnels des différents domaines artistiques. C’est un sentiment de joie qui anime les bénéficiaires à l’image de l’artiste musicien instrumentiste Djoufo Traoré. « Grace à ce projet, nous allons apprendre d’autres manières de faire la musique et avec des professionnels du domaine. J’ose croire qu’à la fin de cette résidence artistique, nos œuvres seront davantage connu sur le plan national et international », foi de monsieur Traoré.
Pour rappel, le projet a été financé à hauteur de plus de 20 millions de francs CFA et a connu les soutiens financiers du Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) et l’Union Européenne dans le cadre du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC).
Crépin OUEDRAOGO (Collaborateur)