Débutée le lundi 23 novembre dernier, les Nuits Atypiques de Koudougou (NAK) visent à promouvoir l’offre culturelle, artistique et artisanale de la région du Centre-ouest et du Burkina Faso en général. Vu sous cet angle, une rue marchande a été mise place. De ce fait, nous avons rencontré quelques exposants afin de recueillir leurs avis sur le 25è rendez-vous de ce festival.
Aujourd’hui, il est difficile voire impossible de dissocier les expositions des différents festivals au Burkina Faso. Elles sont devenues d’ailleurs l’une des activités far des festivals. Et pour ce festival international de musiques et danses intitulé <<NAK>>, le village atypique comprend une rue marchande. À en croire aux propos du promoteur des NAK, Koudbi KOALA, la rue marchande est composée de plus de 250 stands d’expositions, 20 maquis, 10 stands partenaires et 2 stands de boissons locales. Néanmoins certains ont salué le bien-fondé de l’initiative, tout en soulignant certaines difficultés liées à la bonne marche de leurs activités à cette 25è édition des NAK.
« Je suis venue de Ouagadougou pour participer à ce festival qui demeure vraiment un évènement important pour la région et le pays. Celà fait la cinquième année que j’y prends part en tant que restauratrice. Jusqu’à ce ce jour, le marché est satisfaisant. Mais le seul souci est l’électricité qui se coupe à tout moment. Je profite pour souhaiter joyeux anniversaire aux NAK et qu’ellees soient perpétuées pour les générations à venir. Mes félicitations vont également à l’endroit du promoteur monsieur KOALA pour l’initiative », nous a confié Esther KIEMDÉ, restauratrice venue de la ville de Ouagadougou.
À l’instar de madame KIEMDÉ, Williams YARRO, promoteur de la structure <<Géant Pressing>> et commerçant de pagnes tissés, s’est aussi rejouis de la tenue d’un tel événement. Pour lui, l’initiative est louable en ce sens qu’elle constitue une porte de promotion de leurs produits. « Personnellement, c’est la première fois que je participe aux NAK, et pour l’instant le marché est mitigé. J’espère qu’il s’améliorera dans les jours restants. Mais à mon humble avis je pense que la faible clientèle est aussi dû à la cherté des tickets d’entrée. Nonobstant celà, je tiens à saluer le comité d’organisation pour la réussite de cette édition anniversaire, surtout sur le plan sécuritaire », a-t-il expliqué avant de préciser que le plus important pour eux est le côté promotionnel.
Quant à Rose YAMÉOGO, employée à la mielerie APISSAVANA, elle estime que le marché n’est pas satisfaisant contrairement aux années précédentes. « Les uns et les autres se plaignent de la cherté du ticket d’entrée qui s’élève à 500 francs CFA : ce qui les empêche de venir visiter les stands. Aussi certains parlent du fait que le nouveau site des NAK soit très éloigné de la ville. Par ailleurs, je tiens à souhaiter joyeux jubilé d’argent au festival. Et que dieu continue de donner la force au promoteur afin de toujours l’organiser au plus grand bonheur de la région du Centre-ouest et du Burkina Faso », a-t-elle laissé entendre.
Boukari OUÉDRAOGO.