Le premier site burkinabé à être inscrit au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO, le site est située à 45 kilomètres de Gaoua, dans le département de Loropéni.
Son accessibilité est passable. Ce sont de grands ensembles archecturaux lobi en pierre dans un environnement boisé dont l’origine est inconnue.
Pour certains, elles seraient l’œuvre des Portugais ; d’autres les attribuent à la population locale qui les aurait construites à des fins de défense contre les ennemis. Beaucoup de mystère entoure ce site dont une large part n’a pas encore été fouillée. Au cours de sa longue histoire, Loropéni semble avoir été abandonné à plusieurs reprises. L’abandon définitif est intervenu entre le début et le milieu du XIXème siècle.
Ce premier site burkinabé est bardé de hauts murs et s’étend sur 11 130 m2. Il s’inscrit aussi dans un ensemble qui compte une centaine d’enceintes en pierre, reflétant la puissance du commerce transsaharien de l’or. Vieilles d’au moins mille ans selon des découvertes récentes, ces ruines sont situées près des frontières du Togo et du Ghana.
Ce site promet encore beaucoup d’informations.
La Rédaction