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RASMA 2021: Face-O-Scéno outille les acteurs de la scénographie avant le rendez-vous du 23 au 25 juillet 2021

Dans le cadre de la tenue des Rencontres autour de la scénographie et des métiers associés (RASMA) les 23, 24 et 25 juillet prochains, le collectif Face-O-Scéno tient depuis le 5 juillet dernier à Ouagadougou, des sessions de renforcement de capacités au profit des acteurs du milieu. Au total, ce sont une dizaine d’acteurs du monde de la scénographie venus du Burkina et de la sous-région qui prennent part à ces activités.

Dans le souci de valoriser les métiers de la scénographie et les techniques de scène, le collectif Face-O-Scéno a initié les Rencontres autour de la scénographie et des métiers associés (RASMA). Pour ce faire, il entend les tenir du 23 au 25 juillet prochain, à Ouagadougou. C’est dans cette dynamique que l’espace Nasseré sis à Ouagadougou, accueille depuis le 5 juillet dernier, des sessions de renforcement des capacités des acteurs issus du monde de la scénographie. Et à en croire la coordonnatrice générale des RASMA et par ailleurs membre du bureau de Face-O-Scéno, Ouassila Kharoune, l’idée est d’apporter une nouvelle pierre à l’édifice pour la construction d’un nouveau statut pour les artistes scenographiques.

Ouassila Kharoune, coordonnatrice générale des RASMA

« En réalité, les RASMA se déroulent en trois volets. D’abord, nous avons le volet formation des nouveaux scénographes venus de six régions du Burkina Faso. Et le second volet concerne l’aspect construction: il s’agit de présenter ce qu’on est capable de faire, et cela ressort du domaine de la création. Ces deux volets se déroulent simultanement depuis le 5 juillet 2021. À ce propos, il y’a aussi des artistes venus de pays partenaires comme le Niger, la Côte d’Ivoire, le Bénin et la France, qui vont travailler sur des installations urbaines pour créer un réseau au niveau sous-régional et international. Et à partir du 23 juillet prochain, nous passons au volet table ronde qui consistera à des échanges entre nous acteurs de la scénographie et aussi exposer nos problèmes aux institutions », foi de Ouassila Kharoune.

Jocelyn Wagninlba Koné, président de l’association des scénographes ivoiriens CRESAS

Pour les représentants des structures de pays partenaires, similaires au Face-O-Scéno, les RASMA sont une aubaine d’échanger autour des questions, des initiatives qui entrent dans le cadre du développement du milieu de la scénographie et des techniques de scène. C’est le cas de Jocelyn Wagninlba Koné, président de l’association des scénographes ivoiriens dénommée CRESAS. Pour lui, le partenariat entre le CRESAS et le Face-O-Scéno date de plus de 15 ans. « Ce lien a indubitablement contribué à créer aujourd’hui les RASMA. Le paysage culturel est différent d’un pays à l’autre mais en même temps, il y’a des connivences qui peuvent naître de part et d’autre de sorte à construire quelque chose de sous-régional, voire international. Cela fait quelques jours que je suis là et tout se passe bien », a-t-il fait savoir.

Alphonse Dominique Salamatou, metteure en scène nigérienne participante pour le compte de Ni-Scéno

Cette session de renforcement est tout à l’honneur également des participants. La metteure en scène nigérienne Alphonse Dominique Salamatou, présente aux RASMA pour le compte du Ni-Scéno, a exprimé toute sa joie de participer aux sessions de renforcement de capacités dans le cadre des dites rencontres. « Je ne suis pas novice dans la scénographie mais là je suis venue pour apprendre spécifiquement la lumière dans les spectacles. Et là, on apprend pas mal de nos formateurs et tout se passe très bien. Depuis le début, nous travaillons sur le fond de la scénographie, le travail de table qu’il faut commencer avant une création scénographique. Et aujourd’hui, nous travaillons sur une maquette de spectacle qui sera présenté durant les RASMA. Je suis là pour apprendre dans un esprit de partage mutuel, et si possible travailler avec d’autres metteurs en scène du Burkina Faso », s’est-elle réjouis.

Drissa Sanou, scénographe venu pour le compte de la compagnie Sotigui Kouyaté

Même son de cloche pour Drissa Sanou, scénographe venu représenter la compagnie Sotigui Kouyaté de Bobo-Dioulasso. À l’entendre, cette phase de formation des RASMA se passe bien, car dit-il, elle leur a permis d’aller fouiller dans les tiroirs de ce qu’ils avaient apris les années précédentes. De ses dires, il est scénographe et il dit être là pour renforcer ces connaissances dans ce domaine. Dans la foulée, a-t-il fait savoir qu’ils partent des récupérations de tout ce qu’ils peuvent avoir comme objets pour créer au final, quelque de magique. Ainsi, donc, il espère repartir au terme de ces activités, avec des connaissances adéquates au regard des professionnels présents.

Rendez-vous est donc pris pour les 23, 24 et 25 juillet prochains à Ouagadougou, pour le volet des table ronde des RASMA.

 

Boukari OUÉDRAOGO

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