Dans le cadre du programme de renforcement des réseaux opérationnels de lutte contre le trafic illicite, le Burkina Faso a mis en œuvre un projet de suivi pour le renforcement des mesures de luttes à travers la loi 024-2007/AN. Afin d’obtenir l’adhésion de tous les acteurs dans ce processus, le ministère en charge de la culture a réuni les acteurs du secteur ce mercredi 9 juin 2021, à Ouagadougou pour en discuter autour d’un atelier.
Les acteurs culturels se sont réunis ce mercredi 9 juin 2021 autour du projet de révision de la loi 024-2007/AN, à Ouagadougou. La révision de ce projet de loi aura pour objectif d’échanger avec les acteurs culturels afin de recueillir des propositions de textes d’application, des dispositions de la loi, pour permettre d’encadrer suffisamment son champ d’action.
Selon le Directeur général du patrimoine culturel, Moctar Sanfo, cette initiative se veut un cadre de mobilisation des acteurs du secteur privé et public autour du processus de révision de la loi. « Nous recherchons par cet atelier, un cadre pour informer les participants sur le processus, les enjeux de leur contribution au processus, mais aussi décliner au profit des participants la méthodologie de travail autour de la protection du patrimoine » a-t-il clamé.
Il a également ajouté qu’ils attendent de ces collaborateurs, des propositions concrètes allant dans le sens de la mise œuvre de la convention de 1970. « Cette convention comme vous le savez a été signée avec l’ UNESCO et est un moyen pertinent de lutte contre les trafics illicites. J’attend de cette rencontre l’élaboration d’une feuille de route stratégique pour la mise en œuvre de la convention de 1970 », a-t-il souhaité.
La secrétaire générale du ministère en charge de la culture, des arts et du tourisme, Alizeta Dabiré/ Sawadogo a quant à elle, appelé les collaborateurs au nom de la ministre, à une collaboration franche au regard de la pertinence de ce projet de loi. « la révision sera une activité interactive des acteurs afin de permettre de faire une analyse situationnelle de la mise en œuvre de la loi, relever les insuffisances liées à la gestion du patrimoine culturel afin de proposer des suggestions » a-t-elle cité. Il faut noter que cet atelier a connu la participation du bureau régional de l’UNESCO situé à Dakar et cela en télé conférence.
Abdoul Gani Barry (stagiaire)