Mettre en lumière les instrumentistes à cordes, telle est l’ambition des organisateurs du festival « la voix de la KORA ». La deuxième édition dudit festival est prévu pour les 21 et 22 avril prochain à Bobo-Dioulasso. L’annonce a été faite ce jeudi 13 avril lors d’une conférence de presse.
Après la première édition à succès au niveau de la capitale burkinabè en 2022, les organisateurs du festival « la voix de la KORA » se donnent un nouveau défi, réussir la deuxième édition. Pour cette deuxième édition, le festival va se dérouler en deux étapes. C’est la première étape qui est prévue pour les 21 et 22 avril 2023 à Bobo-Dioulasso. Quant à la seconde étape dont la date n’a pas encore été fixée, elle est prévue se tenir à Ouagadougou.
Le nom « voix de la KORA » ne signifie pas que c’est juste la KORA qui sera en honneur, explique Abdoulaye Traoré dit kantala, le directeur du festival. « C’est pas seulement un festival qui met en lumière que les joueurs de KORA. C’est tout ce qui est instrument à cordes », a-t-il expliqué. En plus de la KORA dont il est lui-même joueur, le n’goni est également un instrument à cordes selon le directeur du festival.
L’objectif principal de ce festival est de mettre en lumière les instrumentistes. À en croire Abdoulaye Traoré, depuis longtemps, le rôle des instrumentistes se limitait à accompagner les vedettes et les têtes d’affiche sans avoir à se produire eux-même. C’est donc ce défi que le festival « voix de la KORA » entend relever, mettre en évidence tout le talent et l’art des instrumentistes à cordes. Plus globalement, l’ambition, c’est de faire en sorte que ces instrumentistes puissent vivre de leur art.
Au programme, plusieurs prestations d’artistes. C’est en tout 7 groupes qui vont prester sur scène durant ces deux jours. Des masters-classes sont également prévus pour renforcer la capacité des instrumentistes.
À noter que le festival est cofinancé par le Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) et l’Union Européenne dans le cadre du Programme d’Appui aux Industries créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC/GC). D’autres partenaires accompagnent également l’initiative, à l’image du Centre culturel les bambous et l’Institut Français de Bobo-Dioulasso.
Almamy SOFA