sam 27 avril 2024

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Protection des groupes vulnérables : l’ALUBJ renforce les capacités de ses membres

Une formation sur le renforcement des capacités de ses acteurs initiée par l’Association Liaison Universelle pour le Bien-être des enfants et Jeunes (ALUBJ) avec l’aide de ses partenaires Fonds Solidarité Sida Afrique s’est tenue du 24 au 26 février à Ouagadougou.

Placée sous le thème <<Formation des acteurs et actrices sur la prévention de l’exploitation et des abus sexuels (PEAS )>>, cette initiative vise à contribuer à la protection des bénéficiaires de l’association par le renforcement des capacités des membres dans le domaine des conduites à tenir pour être des modèles en matière de défense et d’accompagnement des personnes vulnérables. Trois jours durant, la formation a vu la participation de quinze (16) acteurs de terrain à savoir les membres de l’ALUBJ et les paires éducatrices dans le domaine de la Prévention de l’Exploitation et des Abus Sexuels (PEAS).

Pour Aida Estelle Kaboré, coordonnatrice du projet, cette formation vient à point nommé dans un contexte où les violences, l’exploitation et les abus à l’endroit des jeunes filles sont quotidiennement constatées. « Dans le cadre de la mise à œuvre de notre projet, nous travaillons pour la protection des populations vulnérables et tout propos ou acte que nos posons doit être mesuré pour ne pas frustrer ou vexer ». En tant qu’acteurs et actrices engagé.e.s pour défendre des personnes à risque, l’exemple doit venir de nous et pour cela, il est important pour nous de connaitre nos limites et poser des actes responsables et respectueux à l’endroit des bénéficiaires et même entre collègues. Et c’est sur ces aspects que cette formation mets l’accès », a-t-elle expliqué avant d’adresser ses remerciements au formateur pour l’encadrement. A travers cette formation, des exercices sur la base d’exemple concrets sur des violences ou abus ont permis aux membres de savoir qu’il y a des actes qu’ils peuvent poser sans mesurer les incidences sur leur collègues ou les bénéficiaires.

A en croire Chantal Yéri DA, paire éducatrice, les conditions de travail étant très difficiles, cette formation lui permettra de mieux être efficace afin d’atteindre les objectifs escomptés. Elle promet également de partager les nouvelles connaissances acquises avec ses paires sur le terrain. En rappel, cette formation n’est qu’une étape d’une série d’activités mise en œuvre dans le cadre du projet Renforcement des actions préventives et du suivi médical des jeunes filles en situation de vulnérabilité face aux IST/VIH/SIDA.

Josette KIEMA (stagiaire)

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