ven 17 mai 2024

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SNC Bobo 2024 : le BBDA à l’écoute des créateurs d’arts graphiques et plastiques

En marge de la semaine nationale de la culture (SNC), le bureau Burkinabè de droit d’auteur (BBDA) a, depuis le 29 avril dernier initié un atelier d’explication du mécanisme de répartition de droits aux profits de plusieurs artistes dans toutes les catégories d’arts. Après que les artistes musiciens prennent connaissance du fonctionnement du BBDA en lien avec la musique, ce Mercredi 1 mai 2024 fut le tour des artistes plasticiens. Les membres de ladite structure ont communiqué sur la répartition des droits dans le domaine de l’art plastique et graphique. Une cinquantaine de créateurs d’arts plastiques et graphiques venus de toutes les régions du pays dont le Sahel a pris part à l’acte 3 de cet atelier qui se ferme le 02 mai 2024. C’était à la maison de la culture, Mgr Anselme Titianma de BOBO-Dioulasso.

La secrétaire générale du BBDA Chantal Kaboré/Forgo

La secrétaire générale du BBDA Chantal Kaboré/Forgo, venue pour donner le coup d’envoi de la formation a invité les créateurs de l’art plastique à d’adhérer au BBDA et s’approprier de ses règles et fonctionnement, « C’est ensemble que nous pouvons réussir la tâche de gestion collective en matière de droit d’auteur », a t’elle signifié.

Cet atelier d’explication a particulièrement porté sur les thématiques notamment les conditions nécessaires à remplir pour la répartition des droits dans le domaine des arts Graphiques et plastiques, les différentes sources nécessaires de collecte de redevance de droits dans le même domaine, les critères de répartitions des droits. Tels sont les informations qui ont été livrées aux créateurs à la formation par les membres du BBDA, dont Madame Delphine Somé, directrice de la documentation et de la répartition, Madame Ouedraogo Ba Aminata, cheffe de service et promotion culturelle et oeuvre du BBDA.

Selon Madame Some Delphine, la directrice de la documentation et de la répartition « contrairement aux musiciens qui reçoivent leur paiement de droit trois fois dans l’année, les créateurs de l’art plastique et graphiques quand à eux, la reçoivent chaque fin mai, soit une fois dans l’année ». À l’en croire, pour être éligible au paiement, il faut que votre œuvre soit exploitées par les consommateurs après la déclaration de celle ci au BBDA. Elle invite donc les créateurs ont déclaré toutes leurs œuvres au BBDA afin d’aider la maison à gérer les droits.

Madame Aminata Ouedraogo/Ba, cheffe de service et promotion culturelle et oeuvre du BBDA de son côté a informé que les artistes qui savent que leurs tableaux au préalable déclarés au BBDA sont exposés dans un lieu par exemple dans un hôtel peuvent signaler auprès de la maison. « Un tableau souvent utilisé dans un hôtel, affiche seulement la signature de l’auteur, qui est insuffisante parfois de connaître l’identité de l’auteur », a t’elle indiqué.
Les membres ont également informé aux artistes la composition du comité de sélection et rassuré que ce sont les espères de chaque domaine qui s’en charge de la sélection.

Un autre fait majeur, qui a marqué cet atelier, c’est l’interprétation de chaque intervention en langue dioula avec le vocabulaire spécifique et dans un langage bien compris par les participants.

Les échanges et les doléances ont été également faits partie de la formation. Ainsi, les créateurs du Sahel ont plaidé pour le Sahel dans un langage de courtoisie. C’est le cas d’Arouna Seone qui dit être venu du Sahel plus précisément de Dori. Le Sahélien veut un représentant du BBDA à Dori. Selon lui, le manque d’une représentation empêche le processus de déclaration de leur œuvre au BBDA. « Une quatre vingtaine d’artistes et sportifs venus de toutes les provinces du Sahel prennent part à la SNC actuellement. La formation nous a permis d’être outillés des différents points du BBDA. Ça a été un éclairage parce qu’il y avait beaucoup de trucs du BBDA que j’ignorais », a-t-il apprécié.

Et de poursuivre en laissant un plaidoyer au BBDA « le BBDA n’a pas de représentation au Sahel. C’est vrai que tout passe par la direction régionale de la culture, mais. Il nous faut vraiment une représentation du BBDA parce que ça freine nos actions envers le BBDA. Pour chercher à adhérer ça fait des difficultés, pour également déclarer en est une autre », a-t-il plaidé. Il dévoile que pour déclarer, il faut des photos alors que, selon lui, il n’y a pas de laboratoire de photos. Cela s’ajoute également, à l’en croire, le manque de route pour venir à Ouagadougou et Bobo Dioulasso et d’autres villes. « A la SNC, je devrais amener mon toile à Kaya, mais, le calendrier donné, il n’y a pas eu de Convoi durant cette période. La conséquence est connue, ma toile est absent à la SNC », a-t-il expliqué.
Il invite les autorités du BBDA à revoir les répartitions des Bassins, les permettre de déposer leur œuvre dans les directions régionales de la culture qui va amoindrir leur souffrance.
Cet atelier continue jusqu’au 02 mai 2024 aux profits des créateurs dans la maison de la culture de Bobo Dioulasso.

En rappel, les membres du BBDA ont inauguré leur nouveau site le 30 avril dernier qui va couvrir la région des Hauts bassins, la Boucle du Mouhoun, le sud-ouest et les cascades.

Modou Traoré ( collaborateur)

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