Le comité d’organisation de la conférence des jeunes a organisé ce vendredi 14 janvier 2022, une séance de présentation des travaux de l’atelier des 72H tenues du 27 au 29 décembre 2021 dernier à des structures de développement. L’activité s’est tenue dans les locaux du LABIS.
L’activité de cette journée s’inscrit dans le cadre de la commission territoriale portant sur la suite de la conférence des jeunes tenue du 27 au 29 décembre 2021. Pour rappel, lors de cette conférence, ce sont au total cinq groupes qui ont travaillé sur cinq thématiques suivies d’une restitution des projets qui avait connu la présence de la presse. L’assise de ce jour a consisté à présenter ces différents projets a des autorités qui peuvent apporter leur soutien à la réalisation desdits projets.
A en croire Tahirou Traoré, jeune du LABIS et membre du comité d’organisation, l’objectif visé par cette activité est d’avoir l’accompagnement des structures présentes dans la salle pour pouvoir permettre aux différents groupes de pouvoir au moins mettre quelques chose en place d’ici à fin février 2022. Ainsi, les représentants des structures présentes ont pu participer pendant 3h d’horloge à une projection des thématiques sur les travaux. Ces thématiques abordées, nombre de cinq, ont porté essentiellement sur la contribution de la jeunesse dans la lutte contre le terrorisme, le problème de l’employabilité des jeunes, la contribution de la jeunesse dans la lutte contre l’incivisme au Burkina, l’éducation des jeunes sur l’utilisation responsable des réseaux sociaux en milieu scolaire et universitaire, la question de l’accompagnement des personnes vivant avec un handicap.
Lors de la phase de présentation, les participants ont posé des questions de compréhension et suggestions en vue d’une amélioration. Les représentants de certaines structures séduits par la pertinence des projets et qui s’inscrit en droite ligne avec leurs structure, n’ont pas manqué de se prononcer pour accompagner la mise en œuvre. C’est le cas de Dr Moumini Niaoné, Directeur exécutif de Pull for Progress. Sa structure est une organisation à base communautaire qui œuvre dans la promotion de la santé, de l’éducation et du développement endogène. Il s’est prononcé pour un accompagnement de nature technique des projets portant sur le civisme et sur la question de l’impact des réseaux sociaux. Pour lui, ce choix se justifie par le fait que cela permet de mettre les jeunes au cœur de l’action, de regrouper les jeunes et les faire réfléchir sur leur place dans la société. Car aujourd’hui selon lui, il est indéniable que notre pays a mal à son civisme. Ainsi, voire des jeunes qui réfléchissent par eux-mêmes pour trouver des solutions est salutaire, a-t-il ajouté. Et il dit être vraiment impressionné par la proposition de mise en œuvre des clubs d’engagement citoyen pour animer le projet.
Pour la suite, chaque groupe va poursuivre la mise en œuvre de son projet en allant à la recherche des moyens de réalisation afin que les fruits tiennent la promesse des fleurs. Nadège W Kaboré, coordonnatrice du laboratoire d’innovation sociale de Ouagadougou, dans son allocution, a précisé que le but de cette formation est d’amener les jeunes à jouer un rôle de bâtisseurs au niveau de leur communauté.
Souleymane FOFANA (stagiaire)