sam 23 novembre 2024

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« Mon ambition, c’est de faire partie des icônes du théâtre et du cinéma au Burkina Faso », dixit Ekua Esther Bancé

Titulaire d’une licence en arts de la scène de l’École Supérieure de Théâtre Jean-Pierre Guingané, Ekua Esther Bancé est une artiste-comédienne, scénariste, et jeune réalisatrice burkinabè. Avec déjà plusieurs participations à des projets de théâtre, elle est sans doute lancée pour marquer le secteur du théâtre et du cinéma burkinabè. Dans un entretien accordé à notre institution, elle revient sur son parcours, tout en se confiant sur ses projets.

Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. Cette citation résume parfaitement le jeune parcours de Ekua Esther Bancé. Passionnée du théâtre et du cinéma, elle entre, en 2018, à l’École Supérieure de Théâtre Jean-Pierre Guingané où elle ressort trois ans après avec une licence en arts de la scène. « Très jeune, je participais déjà aux activités culturelles organisées dans les écoles. Mais les choses vont s’accélérer après l’obtention de mon bac H. C’est à partir de là que j’ai décidé de me professionnaliser en m’inscrivant dans cette école de théâtre de renom », s’est-elle voulue plus explicite.

Ceci dit, ce diplôme lui ouvre officiellement les portes des arts de la scène. À peine sortie donc de cette école en 2021, elle joue sur la scène des récréatrales. Une énorme expérience pour une comédienne qui fait ses premiers pas dans l’univers professionnel du théâtre, faisait d’elle l’un des espoirs des arts de la scène au Burkina Faso. « Procédurale », « Les frasques d’Ebinto », « Ustencilo », « Béog-neeré, l’espoir de la savane », ou encore « Salina », sa propre production, sont notamment quelques spectacles dans lesquels dame Esther a pu faire ses preuves.

« Salina », est une adaptation d’une pièce de théâtre que j’ai rencontrée durant mon parcours académique. Ce spectacle parle, de façon générale, des conflits armés. Grâce à un grand metteur en scène burkinabè, (Noël Minoungou ndlr ), j’ai pu le produire. Mais au-delà de tout, cela a été un gros défi et une très belle expérience pour moi, foi de damoiselle Bancé. À cela, s’ajoute son premier projet cinématographique intitulé « Au-delà de l’amour ». Rappelons que ce projet a été sélectionné au Festival de cinéma Les Téranga au Sénégal, à l’Émergence de Lomé, et projeté récemment au FESPACO 2023.

Un début de carrière assez atypique et enrichissant, qui laisse sans doute entrevoir un futur radieux pour la jeune Ekua Esther Bancé. D’ailleurs, elle ambitionne faire partie des grandes icônes du 7e art de son pays, le Burkina Faso. « C’est vrai que j’ai juste quelques années de carrière. Mais je me réjouis déjà des expériences que j’ai pu acquérir, et cela grâce aux devanciers du milieu que j’ai côtoyé. J’espère que la somme de toutes ces expériences me permettra de gravir les échelons afin d’atteindre mes objectifs », a-t-elle insisté.

Le Burkina Faso est indéniablement la plaque tournante du théâtre dans l’espace sous-régional. Et selon comédienne, il faille encore plus de volontés politiques en termes de financements afin de pousser davantage le secteur. Prenant l’exemple sur son spectacle « Salina », elle confie que la réalisation a été faite sous fonds propres. Esther Bancé dit participer actuellement à la création du spectacle « Arts et traumato » du metteur en scène Paul Zoungrana, par ailleurs président de la Fédération Nationale du Théâtre Burkinabè (FENATHEB). Quant au cinéma, elle dit également être en phase d’écriture du scénario de son tout premier long-métrage, dontbelle espère débuter le tournage d’ici fin 2023.

Interview réalisée par Boukari OUÉDRAOGO

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