La quatrième édition de « La Nuit du Yololo » est prévue pour se tenir le 03 juin 2022 au niveau de l’espace New Paradis de Gounghin. Pour annoncer les couleurs de l’événement, le promoteur ZANGO Moustapha dit Moustaph le Foulga a bien voulu accordé une interview à notre rédaction. Lisez plutôt !
ICF: D’où est venue l’idée de la création de la « Nuit de Yololo » ?
ZM: J’étais un danseur et j’aimais la sape. Ce style a prévalu mon surnom Super boss à l’époque. Le concept du yololo est en Mooré qui veut dire yololomde (propreté). C’est à dire sapologie.
ICF: Quels sont les objectifs visés à travers cet événement ?
ZM : La nuit de yololo est créé en hommage à ceux qui nous ont soutenus. Je veux parler de nos partenaires.
ICF: Quel est sa plus-value pour la culture burkinabè ?
ZM: Il faut dire que c’est devenu un grand événement maintenant car il y a des artistes et partenaires nationaux et internationaux qui vont y participer, donc ce spectacle fait la promotion de notre culture.
ICF: Quel bilan pouvez-vous tirer des éditions passées ?
ZM: Je pense qu’on a évolué car on ne va pas faire la 4ème édition au même lieu. Cette année ,on le fera à l’espace New paradis de goughin. La 5ème édition sera célébrer dans un hôtel de la place.
ICF: Vous vous apprêtez à tenir la 4e édition le 3 juin prochain, à quoi devront-nous s’y attendre en terme de contenu ?
ZM: Nous allons parler de beaucoup de choses parmi lesquelles le cinéma et la carrière d’artiste musiciens.
ICF: En quoi est-ce que cette édition se démarquera-t-elle des trois premières ?
Comme je le disais, il y aura beaucoup d’artistes cette année et des figures importantes de la culture.
ICF: Rencontrez-vous des difficultés dans le cadre des préparatifs de cette édition ? Si oui lesquelles ?
ZM: Nous avons un véritable problème de financement. Je pense que c’est le problème majeur. Nous sommes entrain de réunir les efforts afin que la soirée soit belle
ICF: Quels sont vos attentes vis-à-vis de probables soutiens à l’événement ? En avez-vous déjà reçu ?
ZM: Un vrai soutien, qu’il soit matériel ou financier, l’Etat pourrait nous aider dans la mesure du possible. Cela va donner un autre succès à l’événement
ICF: Un mot pour convaincre les derniers indécis de venir y participer ?
Je les rassure qu’il y aura un spectacle de qualité. Le spectacle sera à l’attente des présents lors de la soirée.
ICF: Quel est votre mot de fin ?
Je remercie Infos Culture du Faso pour sa mission de promotion de la culture burkinabè et des artistes.
Interview réalisée par Modou TRAORÉ (Stagiaire)
