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Projet artistique et culturel « Boul-Yam » PADC: clap de fin pour la 6e édition

L’école primaire publique Sig-nonghin A et B de Tampouy (Ouagadougou) a abrité la cérémonie de clôture de la 6e édition du projet « Boul-Yam » PADC (Programmes Artistiques et Découvertes Culturelles). C’était lors d’une cérémonie de restitution des apprenants, ce dimanche 28 août 2022.

Comme tous les mois d’août et ce depuis maintenant six bonnes années, l’Ensemble artistique et culturel Wakat offre aux enfants et adolescents une série d’ateliers pratiques dans différentes disciplines artistiques, notamment la danse, musique, conte, chant, marionnette, théâtre, et les arts plastiques. Une volonté que l’association effectue autour de son projet artistique et culturel dénommé « Boul-Yam ». Et pout ce 6e rendez-vous annuel du projet qui a pris son envol le 1er août dernier, plus d’une centaine d’enfants et d’adolescents ont pris part aux différents ateliers, encadrés par des professionnels du milieu artistique, culturel et pédagogique.

Après donc près d’un mois jour pour jour de formation et d’apprentissage, les apprenants étaient face au public, pour restituer tout ce qu’ils ont pu acquérir comme connaissances. Pour ce faire, la cour de l’école primaire publique Sig-nonghin A et B de Tampouy a refusé du monde en cet après-midi du 28 août 2022. Du reste, ce sont plus tôt des apprenants très enthousiasmés qui ont procédé à des démonstrations collectives et ce à travers des spectacles de danse, chant, théâtre, conte, marionnette au plus grand bonheur de leurs parents, autorités administratives et coutumières, mais aussi et surtout de leurs camarades. Cette soirée de restitution marque également la suite de la plateforme festive qui a débuté le 26 août dernier.

Sibiri Ablasse Zabda Zongo, coordonnateur du projet « Boul-Yam » et président de l’Ensemble artistique et culturel Wakat

La particularité de cette édition, c’est l’ajout d’un atelier spécial sur la portraiture photographique, sous le thème « Donner le sourire » ainsi que des visites culturelles du centre Kayiri à Gounghin et du Palais royal du Mogho Naaba. A en croire Sibiri Ablasse Zabda Zongo, président de l’Ensemble artistique et culturel Wakat et par ailleurs coordonnateur du projet « Boul-Yam », l’atelier de la photographie a permis aux enfants d’avoir un aperçu sur les connaissances basiques de la photographie. Ils ont pu avec l’aide de leur formateur, faire des images sur le quartier de Tampouy. Et ces photos serviront à une exposition itinérante. La présente exposition débutera par cette même école à partir du 1er octobre prochain et se déportera ensuite à l’Institut Français, puis au Goethe-Institut et dans d’autres écoles de l’arrondissement et de la ville de Ouagadougou.

« Il y a eu également l’atelier découverte culturelle qui consiste à aller découvrir un musée ou un espace historique. Et cette année, nous avons emmené les enfants voir le faux départ du Mogho Naaba. Ensuite, nous avons été avec eux sur le site du Mémorial Thomas Sankara. A noter que l’atelier théâtre a porté sur le thème du terrorisme. Nous essayerons de retravailler avec les enfants en vue de présenter le spectacle dans d’autres écoles pour essayer de sensibiliser ce phénomène qui endeuille notre pays. Il y a également la bibliothèque ambulante qui va sillonner les écoles de l’arrondissement pour des ateliers supplémentaires de lecture. Nous sommes donc satisfaits du bon déroulement de cette édition », a confié monsieur Zongo.

Madame Aminata Yanogo qui a pris la parole au nom des parents des apprenants

Madame Aminata Yanogo qui a pris la parole au nom des parents des apprenants, a tenu à adresser les remerciements aux initiateurs du projet, au regard de son importance. Nous avons dit-elle, fait plusieurs fois des visites ici pour nous enquérir du travail au profit de nos enfants. Le constat est que même si « Boul-Yam » n’existait pas, il fallait le mettre en place. A l’en croire, c’est un cadre qui permet non seulement d’occuper les enfants mais aussi de leur appprendre des disciplines liées aux arts et à la culture. En tant que parents selon ses dires, il y a de quoi être ravis de cela. Plaisir partagé par les enfants.

« En venant ici, je ne savait ni danser ni dessiner. Mais je repars avec des acquis dans ces disciplines » Samiratou Kaboré, participante

De l’avis de Samiratou Kaboré, « Boul-Yam » l’aura permise d’apprendre à danser, jouer aux instruments de musique mais aussi de dessiner, chose qu’elle estime n’être pas capable de faire auparavant. Elle a donc saisi l’occasion pour inciter ces amis à s’inscrire à l’édition à venir.

Pour rappel, depuis sa mise en place il y a 6 ans, « Boul-Yam » a vu la participation de plus de 3000 enfants et adolescents. Il entend contribuer à une expérience éducative plus complète, et au renforcement des valeurs de citoyenneté et de la cohésion sociale.

Boukari OUÉDRAOGO

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