Une semaine après le lancement des activités entrant dans le cadre de la 7e édition des Vacances artistiques professionnelles pour ados et jeunes (VAPAJ), le volet création se poursuit avec en ligne de mire le spectacle « Moussow, anw dembé », du côté du Laboratoire Ankata au secteur 24 de Bobo-Dioulasso.
Trois semaines, c’est le temps qu’il faudra à Issa Sanou et son équipe afin d’être prêts pour la présentation du spectacle « Moussow, anw dembé », spectacle d’ouverture et de clôture de cette 7e édition des VAPAJ. En effet, le top départ du volet création de cette présente édition a été donné le lundi dernier en présence des artistes de toutes les disciplines habituellement présentes à l’événement, notamment, les danseurs, les chanteurs, les musiciens, etc. Tous s’attellent à mener les recherches dans la dynamique de mise en œuvre du spectacle, sous la supervision générale du promoteur et chorégraphe Issa Sanou.
A l’en croire, le constat est que tout se passe bien même s’il ne prend en marche cette première phase de l’événement, seulement une semaine après le démarrage effectif des activités. « Cette première étape consiste à mettre les artistes en atelier, faire des recherches sur des thèmes qu’on leur a attribué. Et à cet effet, les uns et les autres ont pu individuellement avancer, à essayer de trouver quelque chose de propre à lui-même. Il y a également le tableau de recherche en groupe. A ce niveau également, il y a eu du bon boulot. Ensemble, ils ont essayé de combiner certaines recherches. Personnellement, j’ai pris les travaux en cours et je suis vraiment satisfait de ce qu’ils ont déjà abattu comme travail. Et là aujourd’hui, nous essayons d’apporter des touches afin de parfaire certaines choses. En un mot, les éléments sont là, il faut les ordonner pour la construction de notre spectacle », a-t-il fait savoir.
Au total, une soixantaine d’artistes professionnels prennent part à ces recherches pour la création du spectacle, contrairement à l’édition précédente où il y en avait une centaine. Cette édition est un peu particulière au vu de la situation morose que traverse le pays. De son avis, cela a beaucoup affecté le bon fonctionnement de l’événement, touchant de façon négative à l’aspect financier. Qu’à cela ne tienne, il dit avoir une équipe dynamique, motivée, passionnée et soucieuse de donner le meilleur d’elle-même pour la réussite de cette édition. La particularité de cette édition est que le spectacle sera exporté sur deux places publiques de la ville, à savoir la place Tiéfo Amoro et aussi devant la cour de la chefferie coutumière de Dagasso. Il s’agit selon lui, de permettre aux populations de profiter au maximum des créations des VAPAJ.
Pour Mélanie Sanon, étudiante en Lettres Modernes et danseuse à Ankata, c’est la toute première fois qu’elle participe aux VAPAJ. « Je suis là pour participer à l’étape de création en attendant de poursuivre dans le volet formation qui débute le 31 juillet prochain. Pour l’instant, tout se passe bien avec les différents encadreurs, surtout que Issa Sanou nous a rejoint. Cela permettra de corriger les imperfections. Au-delà de cela, cet événement reste un maillon essentiel de rencontre de véritables professionnels, surtout de la chorégraphie où j’entend exceller. Je compte profiter au maximum à leurs côtés », a-t-elle estimé en cette séance du 11 juillet 2022 du côté du Laboratoire Ankata.
Rendez-vous est donc pris pour le spectacle d’ouverture le 30 juillet prochain, dans l’enceinte du Laboratoire Ankata.
Boukari OUÉDRAOGO
