ven 26 avril 2024

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Festival In-Out Dance 7: De l’émotion mais aussi un vent de liberté au sein de la Maison d’Arrêt et de Correction de Bobo

« Les voleurs danseurs » est le titre du film documentaire qui a été projeté à la Maison d’Arrêt et de Correction de Bobo en marge de la 7e édition de In-Out dance Festival. Spectacle de dance, discours et témoignage des prisonniers laissaient apparaitre de la colère, la tristesse, le regret ou satisfaction, en résumé une atmosphère mélancolique qui se dégageait de ce lieu de privation de liberté ce mardi 4 février 2020.

La Maison d’Arrêt et de Correction de Bobo a vibré aux rythmes de In-Out Dance festival le mardi 4 février 2020. Conduits par le directeur du festival Aguibou Bougôbali Sanou, les festivaliers ont pu communier avec les détenus de la MACB. Prenant la parole, Aguibou Bougôbali est revenu sur les polémiques autour de la réalisation du film. Selon ses dires, certains ont rapporté qu’il aurait exploité les prisonniers et que le film avait été vendu et il en a fait un important bénéfice. Pour prouver que ces informations n’étaient pas fondées, il a mis au défi toute personne qui prouverait la véracité de ces informations. Il a par ailleurs mis en jeu la somme d’un million de francs CFA pour quiconque arriverait à relever ce défi.

Avant d’introduire le spectacle de danse Bougôbali a rappelé que c’est une passion et qu’il n’a bénéficié d’aucun financement pour la réalisation de ce film documentaire. Et ce sont des prisonniers très satisfaits après avoir suivi un film documentaire réalisé avec eux. « Avant sa venue, j’étais en colère parce qu’il avait trop duré. Mais depuis que j’ai vu la vidéo, je me suis rendu compte que je m’étais trompé à son sujet. Je lui demande pardon » a laissé entendre un détenu. Un autre qui se dit le plus vieux des prisonniers en âge, a salué le travail abattu par Bougôbali et invite les juges à plus d’indulgence et d’humanisme. Il juge que les peines encourues par les prisonniers de Bobo semblent être plus élevées que celles des prisonniers de Ouagadougou.

Les prisonniers ont pu également suivrez le spectacle intitulé « Mouvements non autorisés » de Aminata Sanou sur une interprétation des chorégraphes ivoiriens.
En ce qui concerne Den-Ba-Don social exchange, c’est la famille Diarra qui a accueilli le spectacle « Adido » de la compagnie Germaine Sikota venu du Togo. La journée se terminé comme toujours au village du festival avec le spectacle du collectif des danseurs de Bobo.

Parfait Fabrice SAWADOGO

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