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Journée mondiale d’éradication de la pauvreté: PNUD et la cour du Naaba contribuent à travers un panel

La cour du Naaba et le PNUD ont initié un panel à l’occasion de la journée mondiale de l’élimination de la la pauvreté, ce mercredi,18 octobre 2023. Cette journée est célébrée chaque 17 octobre. Cela a eu lieu à la veille de l’ouverture officielle de la 6e édition des Rencontres Musicales africaines (REMA), prévue du 19 au 21 octobre 2023. Cinq panelistes, conduite par Issouf Saré, le directeur général de la télévision BF1 ont porté leur communication sur le thème « la force de la musique pour la cohésion sociale et le vivre ensemble ».

Le thème «Force de la musique pour la cohésion sociale et le vivre ensemble », c’est justement ce thème que les Cinq panelistes notamment l’artiste slameuse et ambassadrice de PNUD, Malika Ouattara, Dr Ganou Souleymane, Maître de conférence en Étude Culturelle africaine à l’ Université Joseph Ki -ZERBO, Abdoul Karim Sango, ancien ministre de la culture, Eloi Kouadio, Représentant adjoint de PNUD, et Philippe Chaudoir, administrateur de la cour du Naaba ont analysé tour à tour ledit thème.

A l’entame du débat, Malika la slameuse a fait une communication sur la contribution de la musique à la cohésion sociale. Elle a tout d’abord montrer l’engagement de son entreprise slamazone pour le développement de son pays. selon elle, elle travaille pour soigner des personnes en marge de la société notamment, des personnes atteintes d’albinisme, des enfants abandonnés, et les personnes à déficiente visuel. Elle pense que l’artiste doit également investir dans le social pour contribuer au développement de la société. «La musique est la seule chose qui nous reste quand la politique nous divise», a t-‘elle mentionné. Selon elle, la musique a cette force à transcender les cultures, les ethnies et à rassembler les mœurs. Elle a dit également que la musique a cette force de partager des expériences au-delà des frontières.

S’en est suivi la communication de Dr Souleymane Ganou qui a porté son point de vu sur un éclairage académique sur la musique en tant qu’élément culturel. Après avoir donné les définitions de la musique en se basant sur Hegel, l’auteur de l’ouvrage pour «Une anthropologie de la création musicale» a également invité les artistes à créer pour l’éducation de la société «Il ne s’agit pas de créer une musique pour se faire une place au soleil et avoir de l’argent, il faut créer pour être utile à la société», a t-il affirmé. Il a également rappelé l’utilité des chansons de certains artistes burkinabè qui parlent de la paix, cohésion sociale et la bonne gouvernance. Il s’agit de «Nassar naam» de Sana Bob, «laafi la boum faan” de Greg burkimbila, «Sauvons la paix» du collectif ma voix pour la paix conduit par Alif Naaba, le Faso d’abord de Malika la slameuse.

Quant à Philippe Chaudoir, son analyse a porté sur la musique en tant que cohésion sociale. Selon lui, la musique permet de préserver des traditions, des valeurs, des croyances et des visions du monde culturel. Au Burkina Faso, la musique, à l’en croire, a permis de rassembler divers communauté en transcendant les âges et les intérêts personnels.

C’était au tour de Abdoul Karim Sango à partager son expérience dans la promotion culturelle et artistique. Selon le ministre, les artistes musiciens ont une responsabilité sociale. « Les guerres prenant naissance dans l’esprit des Hommes, utilisons la magie de la musique pour ériger les défenses de la paix dans leur esprit.», a t-il affirmé. Il a invité les partenaires de développement notamment le PNUD à investir d’importante resources dans la créativité musicale.

Le Représentant adjoint de PNUD, Eloi Kouadio est venu clore le débat. Il a porté son analyse sur l’implication des organisations internationales dans la promotion de la musique. Pour lui, la musique aide à être des leviers de paix. Pour y arriver, toujours Monsieur Kouadio, il faut que nous travaillons à construire des hommes et femmes intégres. Il a terminé son analyse en donnant la définition des lettres qui composent l’Art et la morale. Dans ses analyses, il explique que Arts se definit de la suivante : A veut dire Action c’est à dire agir en construisant la société,l e R renvoie au Respect des valeurs authentiques, le T veut dire le talent. Il a également décliné les lettres qui composent la morale : M,selon lui, c’est la musique qui construit la moral, le O représente l’Orateur qui exporte la musique, le R, c’est le respect des valeurs intrinsèque d’une société, le A renvoie à l’action qui permet de construire la société, le L veut dire liaison, celle qui vous libère et enfin, selon le paneliste E c’est l’éducation.

Le promoteur des Rencontres Musicales Africaines, Alif Naaba a profité féliciter ses partenaires et tous les artistes qui ont effectué le déplacement pour venir assister le panel.« je vous invite à aller à l’institut Goethe ce soir pour le welcome des professionnels et le jeudi à 10h pour l’ouverture officielle des REMA 2023.» a t-il informé. Le panel a connu la participation de plusieurs artistes burkinabè et ceux des autres pays mais aussi des professionnels. C’est le cas du Pr Sanou Salaka, enseignant à la retraite à l’université de Ouagadougou.

La 6e édition des Rencontres Musicales africaines (REMA) est prévue du 19 au 21 octobre 2023 à Ouagadougou.

Modou Traoré (collaborateur)

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