La cinquième journée du festival de dance In-Out dance 7 peut être nommée Journée spectacle. En effet, cinq (5) spectacles ont été joués dans les différents sites qui accueillent le festival.
A 19h déjà, deux familles accueillaient chacune un spectacle dans le cadre de Den-Ba-Don social exchange. Il s’agit de la cour du chef de quartier connu sous l’appellation de Dougoutigui-So qui a accueilli « Gbei » ou « Voice » de la Ghanéenne Sena ATSUGAH. « Voice » traite des différentes voix que l’on attend par moment. Il y a de ces voix que l’on entend parfois à l’intérieur de soi, d’autres comme si quelqu’un de visible ou physique nous appelait.
Comment réagit-on ou comment gère-t-on ces genres de situation ?
Pendant ce temps, le jeune chorégraphe burkinabè Djibril Ouattara présentait son spectacle « les dieux délinquants » dans la cour de la famille. Danse en solo créée en 2017, la pièce met en scène les dernières minutes d’un condamné à mort. Engagé, intègre et conscient de sa fin proche, il décide de faire de ces moments, des instants de résistance et d’intégrité. « Les dieux délinquants » conjugue mouvement et texte bercés par un rythme engagé. En résumé, le spectacle met en exergue l’importance fondamentale de la liberté d’expression dans le fonctionnement de la société.
Du côté de l’Institut français de Bobo-Dioulasso, les spectateurs ont pu communier avec la compagnie Germaine Sikota qui a interprété « Adido » et la compagnie de Salamata Kobré sur une pièce intitulé « Moum ».
La soirée s’est achevée avec les « Mouvements non autorisés » de la compagnie de Aminata Sanou. C’est la troisième fois que cette pièce est jouée au cours de In-Out Dance festival 7.
Zozo La Fayette, correspondant à Bobo-Dioulasso
